Atara Abramson d’Auschwitz aux combats du Gush Etzion

Atara Abramson d’Auschwitz aux combats du Gush Etzion

Atara Abramson est née le 28 décembre 1926, dans une célèbre famille hassidique à Vylon près de Lodz en Pologne.
Atara a d’abord été déportée dans un camp en Allemagne et de là, transportée à Auschwitz.
Malgré l’horreur des traitements et des conditions inhumaines, elle a réussi à survivre.
À la fin de la guerre, seule survivante, Atara rejoint le mouvement du kibboutz religieux pour la jeunesse sioniste.
Son but, immigrer en Israël et construire l’état de tous les juifs.
En 1946, elle rejoint le groupe « Ayala » du mouvement Bnei Akiva et apprend l’hébreu.
La même année, le 23e navire d’immigrants clandestins quitte l’Italie avec environ 800 survivants de la Shoah à bord.
Dans la région de Chypre, le navire est découvert, arraisonné et remorqué jusqu’au port de Haïfa par les Britanniques qui refusent de laisser entrer les immigrants juifs en Palestine mandataire.
Atara se distingue en résistant physiquement aux anglais et lance une grève de la faim pour protester contre leur expulsion prévue vers Chypre.
7 mois d’emprisonnement sur l’île ne changeront pas sa détermination et en février 1947, Atara et ses amis arrivent en Israël. Atara rejoint enfin le kibboutz Kfar Etzion. Elle réalise son rêve, travaille la terre et se reconstruit petit à petit entourée de ses camarades.
En 1948, les Arabes de la région de Gush Etzion lancent des attaques contre le bloc de kibboutzim, attaquent les véhicules sur les routes, et lancent un siège qui va duré environ six mois.
La guerre d’indépendance suit immédiatement le refus des arabes du plan de partition de la SDN. Atara a suivi une formation au combat et un cours de secourisme.
Lors de l’assaut final sur le kibboutz par la légion jordanienne, elle fait preuve d’un grand courage et d’un grand dévouement.
Le 13 mai 1948, la veille de la création de l’État, les défenseurs tombent les uns après les autres à ses côtés. Plus de 130 morts, la plupart, des survivants des camps de la mort.Elle donne les soins aux blessés et aux mourants dans le sous-sol du monastère allemand. Les légionnaires Arabes lancent des grenades dans le bâtiment et le font sauter.

Atara est tuée, elle avait 21 ans, son corps est enseveli parmi les décombres.
Un an plus tard seulement les restes des combattants sont amenés au mont Herzl et enterrés le 17 novembre 1949 dans une tombe commune, entourée de pierres tombales avec leur noms.
Les victimes de « Netzer Aharon » sont des survivants de l’Holocauste qui sont les derniers survivants de leur famille nucléaire (parents, frères, sœurs, fils et filles).
Ils ont traversé les horreurs de la Shoah et immigré en Israël.
Ils ont revêtu l’uniforme de Tsahal et sont tombés pendant la guerre d’indépendance et les guerres qui ont suivi sans laisser de descendants.

Un mémorial leur est consacré au cimetière du Har herzl et une visite pour déposer une pierre du souvenir et se recueillir sur la tombe de Atara est toujours un moment de forte émotion compte tenu du fait qu’elle n’a ni descendants ni famille.

Le Yom HaZikaron (nom complet en hébreu : יום הזיכרון לחללי מערכות ישראל ולנפגעי פעולות האיבה et en français : « jour du souvenir pour les victimes de guerre israéliennes et pour les victimes des opérations de haine ») a été fixé par l’État d’Israël pour rendre hommage aux soldats morts pour la patrie. La commémoration douloureuse, précède les festivités du Jour de l’Indépendance d’Israël, a été étendue aux victimes du terrorisme depuis 1945. La commémoration se tient généralement le 4 iyar, date hébraïque (entre la mi-avril et la mi-mai du calendrier grégorien selon les années) et donne lieu à diverses cérémonies dans les quartiers et les cimetières. La population se recueille, les drapeaux sont en berne, les lieux de loisirs sont fermés, la télévision et les radios adaptent leur programmes. Les sirènes retentissent la veille au soir, a l’ouverture de la journée commémorative et le lendemain pendant 2 mn ou le pays se fige dans le silence.

Nous décomptons à ce jour 23.928 héros hommes et femmes, tombés au champ d’honneur dans les guerres d’Israël. Il faut ajouter a ce chiffre les  4.166 victimes du terrorisme palestinien et islamique, femmes, enfants, hommes et personnes âgées, juives, musulmanes, druzes et chrétiennes; israéliennes et parfois de simple touristes présents au mauvais endroit au mauvais moment. Que leurs souvenirs soit bénis et qu’ils reposent en paix.

© Dr David Ohnona @davidohnona
CEO Shoah & Mémoires
sous l’égide du Fonds de Dotation Memories Foundation
ZAHOR – souviens toi !
ת.נ.צ.ב.ה

יהי זכרם ברוך
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